Le tribunal a rendu ce vendredi 11 avril 2025 matin une décision qui pourrait relancer la crise interne au PDCI-RDA. La juge des référés s’est déclarée incompétente pour examiner la requête de Yapo Valérie, qui demandait la suspension des instances dirigeantes du parti, y compris la présidence de Tidjane Thiam, ainsi que la nomination d’un administrateur provisoire.
Selon Me Rodrigue Dadjé, membre du collectif des avocats du PDCI-RDA présent à l’audience, « la justice a estimé que cette affaire relevait d’un autre cadre juridique ». Cette décision met un coup d’arrêt temporaire à la tentative de Yapo Valérie de contester par voie judiciaire la légitimité de la direction actuelle du parti historique.
Les observateurs politiques s’interrogent désormais sur la suite que pourrait prendre ce différend interne. Plusieurs options s’offrent à la plaignante : engager une nouvelle procédure devant une autre juridiction, tenter une médiation interne, ou encore mobiliser les militants du parti pour faire pression sur la direction.
Cette affaire intervient dans un contexte politique tendu, alors que le PDCI-RDA, l’un des principaux partis d’opposition, prépare sa stratégie pour les prochaines échéances électorales. La réaction des différents courants du parti à cette décision judiciaire pourrait révéler l’état réel des rapports de force en son sein.
Du côté de la direction du PDCI-RDA, on se félicite de cette décision tout en affirmant « rester ouverts au dialogue ».
Cette décision judiciaire, bien que technique, pourrait avoir des répercussions importantes sur l’équilibre interne du principal parti d’opposition ivoirien qui prépare sa Convention le 16 avril prochain, à un an des échéances électorales.
Les prochains jours seront cruciaux pour mesurer l’impact réel de ce revers judiciaire pour Yapo Valérie et ses soutiens.
