L’interdiction soudaine et générale des demandes de visa étudiant par l’administration Trump a bouleversé les aspirations de milliers d’étudiants africains qui envisageaient de poursuivre des études supérieures aux États-Unis, avec des conséquences de grande envergure tant pour les étudiants que pour les institutions américaines.
Le Département d’État américain invoque des préoccupations de sécurité nationale – en particulier la nécessité d’un contrôle renforcé des médias sociaux – comme justification de la suspension indéfinie des entretiens de visa dans les ambassades américaines à travers l’Afrique.
Ce changement brutal de politique a laissé les étudiants – dont beaucoup ont reçu des offres d’admission provisoires d’universités américaines en 2024 – bloqués dans une « boucle d’incertitude », selon l’analyste politique Chris Ogunmodede dans une interview avec CGTN.
Les répercussions de cette politique s’étendent aux universités américaines, qui risquent de perdre des millions de dollars en frais de scolarité liés aux étudiants africains. Au-delà des conséquences financières, l’absence de ces étudiants pourrait nuire à la diversité culturelle et aux perspectives internationales qui enrichissent l’environnement des campus.
Pour info, si l’interdiction persiste, les analystes prédisent un changement dans les flux éducatifs mondiaux, les étudiants africains se tournant de plus en plus vers des pays comme la Chine, qui offre une éducation abordable et de haute qualité ainsi que des opportunités d’emploi après l’obtention du diplôme.
