Face à une rumeur infondée et dangereuse qui circule sur les réseaux sociaux, il est impératif de rétablir la vérité et d’appeler chacun à un usage responsable de la parole publique.
Depuis quelques heures, des pages anonymes et malveillantes sur les réseaux sociaux relayent une information selon laquelle un ressortissant camerounais, présenté comme le « garde du corps personnel » du Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Monsieur Pierre Dimba, aurait été assassiné dans le domicile même dudit ministre.
Les faits rapportés, bien qu’émotionnellement construits, sont entièrement faux et relèvent d’une manipulation délibérée de l’opinion publique.
Le dénommé Atchouda Jean Paul, cité dans cette prétendue affaire, n’a jamais été connu du Ministre Pierre Dimba, ni de près ni de loin, encore moins engagé comme garde du corps. Aucune collaboration, aucun lien professionnel ou personnel n’existe entre le Ministre et cette personne.
Le récit diffusé par les comptes « Nzui Manto » et « Souley DeParis B-52 » sur la messagerie Telegram et certaines plateformes sociales repose sur des allégations gratuites, sans aucune vérification, ni source crédible, et s’apparente à une opération de désinformation aussi absurde que pernicieuse.
La gravité de cette fausse nouvelle, tant sur le plan moral que juridique, ne saurait être ignorée. L’association arbitraire d’un ministre de la République à un fait aussi grave qu’un meurtre imaginaire constitue une atteinte directe à son honneur, à sa réputation, et jette inutilement le trouble dans l’opinion publique.
Il est clair qu’en pareilles circonstances, le Ministre Pierre Dimba pourrait se réserver le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs et relais de ces publications calomnieuses, conformément aux lois en vigueur sur la cybercriminalité, la diffamation, et l’atteinte à l’image des personnalités publiques.
A l’ère de la surinformation et des manipulations numériques, la responsabilité individuelle et collective dans la circulation des informations doit être une exigence morale. Relayer de telles accusations sans fondement contribue à fragiliser la cohésion sociale, ternir l’image des institutions, et détourner les populations des véritables enjeux de société.
En tant que journalistes, influenceurs, internautes ou simples citoyens, nous devons faire preuve de discernement : recouper, vérifier, croiser les sources, avant toute publication ou diffusion.
En conclusion, la rumeur d’un soi-disant assassinat d’un garde du corps au domicile du Ministre Pierre Dimba est une pure invention. Aucun élément tangible, aucune preuve ni témoignage sérieux ne vient étayer ce récit. Il est temps de dire stop aux intoxications numériques. Le respect de la vérité, de la dignité humaine et de l’éthique devrait toujours guider notre usage des réseaux sociaux.